Le karaté d’Okinawa était enseigné dans de très nombreux ryû, diversité que l’on retrouve au Japon. Dans ce pays, l’organisme de tutelle, la Fédération Japonaise de Karaté a défini ce qui est considéré comme les quatre principales écoles, bien qu’il existe d’autres styles, le shôtôkai et le kyôkushinkai ou kyôkushinkai-kan, qui ne sont pas prédominants aux Japon, et dont nous ne parlerons pas ici.


LE SHÔTÔKAN

Le shôtôkan, fondé par Funakoshi Gichin, est considéré comme la première école japonaise de karaté.le shôtôkan se fonde sur 3 principes, le respect envers les maîtres, l’esprit de compassion et le kime. Presque tous les mouvements du shôtôkan sont exécutés en ligne droite, en se déplaçant vers l’avant ou vers l’arrière.

LE WADO-RYÛ

Cette «école de la voie de la paix» est une méthode japonaise de karaté fondée par Ôtsuka Hidenori, un adepte des arts martiaux classiques. Elle combine des mouvements de base du Jû-jutsu à un travail d’esquive. Cet enseignement apprend aux participants à toujours se déplacer de façon à désorienter l’adversaire. On retrouve dans cette tradition quelques clés au poignet et quelques projections, techniques plutôt rares en karaté.

LE GÔJU-RYÛ

Créée par Miyagi Chôgun, cette école, axée sur l’union de la force et de la souplesse, est un mélange des techniques d’Okinawa et de Kung-fu. Ce style est particulièrement efficace lorsque la distance entre les deux adversaires est moindre. L’entraînement du gôju-ryû est très éprouvant.

LE SHITÔ-RYÛ

C’est l’école de karaté qui utilise le plus grand nombre de kata (mouvements effectués en enchaînements). Kenwa, son fondateur, qui avait étudié beaucoup d’autres styles, incorpora les kata dans son programme. Moins longues que celles du shôtôkan, moins hautes que celles du wadô-ryû, les techniques du shitô-ryû utilisent de petits mouvements complexes au lieu de grands mouvements circulaires ou droits.

Personnellement je pense qu’il n’y a pas de techniques plus efficaces que d’autres, néanmoins, ayant pratiqué pendant 2 ans du shôtôkan, et pendant 9 ans du shitô-ryû, je vous conseillerais néanmoins de pratiquer du shitô-ryû, car plus esthétique et plus intéressant selon moi, même si la FFKAMA ne reconnaît que le shôtôkan lors des compétitions de kata. Je pense que pour les combats les deux techniques se valent, après tout dépend de la maîtrise que celui qui l’utilise, a réussit à acquérir.