Le très charismatique Bruce Giannini, chef du Parti national, engeance populiste vient de décéder suite à un accident d’hélicoptère. L’horreur s’abat alors sur la petite ville montagneuse de Herben. Ron Michaels, responsable de la police doit alors dénouer les fils de ce qui à première vue ne semble être qu’une affaire anodine. Mais la découverte d’autres cadavres va faire apparaître une trame nettement plus cauchemardesque, plongeant le pauvre Ron dans les horreurs d’un passé que tous auraient voulu oublier. L’incarnation du Diable est de retour sur terre et ses plans machiavéliques passent par cette petite ville où il faisait naguère si bon vivre. Est-il encore possible de l’arrêter ?


Qui est réellement Frédéric Clément (allias Natas sur AFC) ?

Je suis né le 18 octobre 1973 à Fribourg (Suisse). Mon parcours professionnel est relativement spécial. J’ai tout d’abord suivi la scolarité obligatoire, puis j’ai pris la décision de poursuivre mes études dans le domaine socio-économique. Mais cette voie ne me plaisait guère. Je peinais à admettre l’idée de représenter les problèmes humains à l’aide de graphiques totalement abstraits. Je suis alors partie vers d’autres horizons après avoir passé mon baccalauréat. En effet, j’ai suivi une formation de bibliothécaire, achevée en 1996. Mais encore une fois j’ai décidé d’élargir mon bagage culturel en reprenant des études, universitaires cette fois-ci, en histoire contemporaine, moderne et sociologie de la communication et des médias. En parallèle j’ai continué à exercer mon métier de bibliothécaire. En 2003 j’ai obtenu le titre de licencié ès lettres et je me suis totalement engagé au sein de la Bibliothèque cantonale et universitaire de Fribourg.

Depuis quand écrivez-vous et quels sont vos styles de prédilection ?

Depuis mon plus jeune âge, j’ai toujours éprouvé le besoin d’écrire. De nature réservée, j’avais besoin de cette activité pour montrer aux autres ce que j’éprouvais. C’était comme une catharsis. Avec le temps, les nouvelles se sont transformées en romans et si mes premiers personnages étaient des doubles de moi-même, aujourd’hui ils ont leur vie propre. Bien qu’ils soient tous une partie de ma personne. J’aime m’inspirer de faits réellement vécus pour décrire certains problèmes. Passionné par le surnaturel, je me suis naturellement tourné vers le genre fantastique, bien que j’aie tenté quelques incursions vers le polar ou la science-fiction. Depuis mes études en histoire, j’ai éprouvé le besoin d’y mêler une trame plus historique.

Quelle est la genèse de ce roman ?

« Il neige en enfer » a été écrit durant une période qui s’étale de novembre 2002 à mars 2004. A vrai dire, je l’ai composé en partie durant la rédaction de mon mémoire universitaire et après mes examens. Pourtant l’histoire de ce roman est plus ancienne. Le premier projet date de 1997. Je ne l’ai pas poursuivi car le sujet principal, à savoir l’Holocauste, était à cette période un thème sensible suite à l’Affaire des fonds juifs en Suisse. J’y ai donc renoncé pour un temps. Quand les esprits se sont calmés, j’ai décidé de remettre l’ouvrage sur le métier mais en y apportant de nombreuses modifications. Le plus dur a été de décrire des faits réels particulièrement atroces, en demeurant le plus neutre possible. Il faut bien avouer que le sujet reste et restera à jamais gravé dans les mémoires.

Comment vous est venue l’idée de publier sur manuscrit.com ?

J’ai participé à quelques concours d’écriture mais sans réel succès. J’avais depuis bien longtemps comme projet d’envoyer un de mes manuscrits à une maison d’édition. Hélas, le marché suisse est bien étroit et peu de nouveaux auteurs parviennent à se faire publier. Internet est donc la solution idéale. C’est par l’entremise d’AFC et surtout l’initiative ingénieuse de son webmaster que j’ai pris connaissance de l’existence des Editions Le Manuscrit (www.manuscrit.com). En effet, ce cher Weby a également publié un roman sur ce site. Je le recommande d’ailleurs (ndlr : le roman se nomme Prélude et est visible ici).
A mon avis, Internet est un véritable vecteur de mise en visibilité qui permet avant tout de faire connaître ses créations. Mais c’est également un moyen d’atteindre un public relativement large en terme de goûts romanesques et surtout géographiquement parlant. Pour la Francophonie c’est une véritable aubaine puisqu’un Suisse peut se faire connaître en France, en Belgique ou au Québec notamment.

Quel est le but de ce roman ?

J’ai écrit « Il neige en enfer » afin de décrire une période que je ne me lasse pas d’étudier, celle de la Seconde Guerre mondiale. Par ce roman, je veux que le monde se souvienne des horreurs commises par le régime nazi, pour ne jamais oublier ce que fut l’innommable. Il s’agit d’un devoir de mémoire.

Quels sont les projets à venir ?

J’avoue que les idées ne manquent pas. J’ai effectivement quelques autres romans qui attendent leur heure. Notamment « Amour spectral » qui se déroule dans le milieu du rock et qui traite de revenants. Je pense d’ailleurs qu’il pourrait être le prochain texte susceptible d’être publié. Il y a aussi un roman écrit en quatre ans et que j’ai remanié. Ce dernier a pour thème la lycanthropie. Enfin, je suis actuellement en train d’élaborer une suite à « Il neige en enfer ». Mais cette suite s’oriente davantage vers la science-fiction que vers le fantastique.